
Crédit immobilier à Dubaï. Lors d’une acquisition immobilière à Dubaï, compte tenu des montants, certains clients n’ont pas les capacités financières de payer entièrement le bien ou d’honorer les appels de fonds des promoteurs. Plusieurs solutions s’offrent à ceux qui souhaitent utiliser un crédit immobilier à Dubai.
Faire un crédit en France
Le réflexe de beaucoup d’investisseurs est de s’adresser à son banquier en France. Dans l’absolu ce n’est pas impossible, mais cela demandera d’avoir des garanties financières solides. Bien souvent la mise en hypothèque d’un bien immobilier en France sera la condition d’attribution d’un prêt. La difficulté pour la banque française sera de se retourner en cas de défaut. Et un bien à l’étranger est très difficile à faire valoir. Ce genre de dossier apparaît trop complexe pour les banques et ils ont de grandes chances de se faire refuser.
Faire un crédit à Dubaï
Face à ce refus, l’investisseur voudra se tourner vers les établissements bancaires aux Émirats. De nombreuses banques accordent des prêts aux résidents et non résidents. Toutefois les conditions d’attribution là aussi diffèrent.
Pour un résident, cela est très simple, comme en France des fiches de salaires et un petit apport (souvent autour des 10%) seront demandés pour examiner la demande. Mais pour un non résident la procédure est à l’inverse. C’est à dire qu’il faudra d’abord investir, soit auprès d’un propriétaire soit auprès d’un promoteur, et faire sa demande d’emprunt par la suite. A cela, il faut avoir un apport bien plus important, préférablement autour des 60/70%. Un achat via un promoteur sera d’ailleurs plus apprécié. Pour résumé, un particulier, non résident, qui souhaite emprunter à Dubaï devra avancer 70% du montant de son bien et faire une demande auprès d’une banque. A cette condition là, les banques des Emirats acceptent ce genre de dossier pour des particuliers.
Il existe un moyen de contourner cet impératif de verser un apport important, il suffit d’emprunter au nom de sa société. Dans cet article vous trouverez tous les éléments nécessaire pour la création de sa société à Dubaï.
Les banques des Emirats sont moins frileuses à accorder des prêts a des non-résidents possédant une société. Souvent l’apport est autour des 20%.
La solution de crédit la plus utilisée

La dernière solution, la moins onéreuse et la plus pratique est l’utilisation du « payment plan » (plan de paiement) du promoteur. Et avec le ralentissement de l’activité immobilière, les plans sont de plus en plus avantageux. Certains « developers » n’hésitent plus à offrir des paiements de 5 à 7 ans après la livraison du bien. Ces paiements étalés sont sans aucun intérêts ni frais cachés. Cela demande une capacité de paiement conséquente, puisque l’investisseur devra avoir de disponible au moins 30% du montant du bien. Mais il est possible de financer les montants post-livraison avec le loyer d’un locataire. L’opération devient moins contraignante et mobilisent de faibles capitaux au départ.
Dans la grande majorité des cas, c’est cette solution qui est choisie. Il en est de même pour des investisseurs ayant la totalité des montants demandés, ils préfèrent utiliser les paiements étalés pour garder un maximum de capitaux mobiles.
Le point le plus important
L’investissement à Dubaï demande un capital de départ d’au moins 30% du prix du bien. Un investisseur avisé devra s’assurer de la solidité de ses fonds pour réussir son achat.